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La tête dans le sable
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15 juillet 2018

Mitic 112km 9 700 D+ Samedi 7 Juillet 2018

 

Le site de la course

PerfilMitic

Quelques notes sur cette course où j'ai abandonné à la première base de vie la Margineda. J'ai quand même le diplôme "Marathon des montagnes" 44km avec 3 900mD+

Cette année 57 finishers pour 357 participants. Il faut dire que la course a été arrêtée à cause de conditions météorologiques. Je n'aurai de toute façon pas pu aller beaucoup plus loin, la course ayant été arrêtée au point de contrôle suivant.
J'ai l'impression que beaucoup partent avec un sac léger. On passe par des cols à 3 000m et avec les orages cela peut vite devenir dangereux. Personnellement j'avais prévu de quoi tenir en cas de refroidissement. (gants, bonnets, chaussettes, veste et pantalon imperméables, haut à manches longues, le tout enfermé dans un sac imperméable.

Pour faire les 44km, j'ai mis environ 14 heures pour vous donner une idée de la difficulté.

Sur ces 44kms les points les plus difficiles

  • La montée du Compapedrossa 882m D+ sur 3km. Outre la pente, une montée vraiment très technique, il faut chercher continuellement son chemin au milieu des pierres, et tout cela de nuit. Quelques névés que j'ai franchis très facilement avec mes salomons Xpro 3D, chaussures à mon avis idéales pour ce genre de course : aucune chute, aucune blessure, il faut vraiment du costaud. Un ami avec d'autres chaussures a dû chausser les crampons.
  • La descente du Pic de Bony de la Pica, celle qui m'a tué. Une descente de 7km que l'on fait en 2h si on est en forme, ou un peu moins. Très technique au début, très cassantes. Il n'y a que la fin qui est roulante. J'ai explosé mes quadriceps. 

A l'arrivée à la base de vie, j'ai pesé le pour et le contre, et finalement décidé d'en rester là. Je craignais un claquage si je continuais, surtout dans les descentes. On m'a cependant assuré que la suite est très difficile mais beaucoup moins technique. Mais les derniers kms avaient été trop douloureux.

Un petit retour d'expérience.

  • La veille à Ordino, il faisait frais. Le jour du départ, plutôt chaud. Donc bien regarder la météo. De toute la semaine des orages étaient annoncés. Je suis parti un peu trop couvert.
  • Pour le départ qui a lieu à 22h, un maillot manche courte suffit  au moins jusqu'au premier contrôle. Puis tenir à sa portée, le coupe vent pour la fin de la montée du Compapredrossa. On est à 3 000m vers 2/3h du matin et cela souffle. Le coupe vent peut être retiré en cours de descente ou au ravitaillement suivant. (à voir selon chacun)
  • Prévoir beaucoup d'eau et un gobelet si on veut du coca, café, etc.
  • Les ravitaillements sont copieux, pas besoin d'avoir trop de compléments sur soi.

A ce que j'ai pu voir, beaucoup de bons coureurs qui m'ont lâché dans la fin de la descente Bony de la Pica, surtout après la petite montée située au 2/3 de la descente ne se préoccupaient pas des barrières horaires. Ce que je veux dire ce que bien qu'étant à ce stade à une heure de la barrière horaire, il n'y a pas à s'affoler la course est encore très longue. Certains sont partis à 5mn de la barrière horaire très confiants.
Si tu arrives à courir en descente, pas de soucis.

D'Ordino, je suis parti vraiment prudemment, j'étais dernier pendant bien longtemps. je n'ai rattrapé des concurrents que dans la deuxième montée vers le Pla d'Estany. Et j'ai pu enchaîner à ma main la "terrible" montée du Compapedrossa. (J'arrive au sommet à la 330 places sur 395, mon  classement au Pla D'Estany, premier contrôle,  est bizarre, je pense que j'étais dans les 10 derniers).

La fois prochaine je prendrai plus de temps de récupération à chaque arrêt. Même départ, sans problème et surtout deux bons trails de montagne pour mes faire les cuisses. Avoir de l'endurance ne suffit pas. En montée, je tenais le rythme, mais en descente impossible de courir, voire de marcher tant les pentes sont importantes.

 

Question chaussure, la Salomon X Pro 3D sans hésitation. Le drop est important mais cela ne me géne absolument pas. Le poids également mais la Mitic n'est pas un trail très roulant. Il faut privilégier la stabilité et robustesse. J'ai buté plusieurs fois dans des pierres sans ressentir la moindre douleur. L'année précédente j'avais des Brooks Cascadia, beaucoup moins d'accroche, j'ai glissé à maintes fois.
Le Gore Tex, à voir, je ne suis pas favorable. Mais si on fait attention, cela peut éviter d'avoir les pieds mouillés et froid pendant plusieurs kms. Il faut surtout éviter que de l'eau passe par dessus la chaussure.

 

 

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